Déjà, le public hongrois: on est loin de l'enfer auquel on s'attendait.
La salle ne compte que 980 places assises. Elle est annoncée d'une capacité de 2500 personnes, c'est-à-dire que derrière les filets, il y a des ranges de palettes en bois, superposées, qui font une estrade sur laquelle les supporters sont debout.
Idem dans les travées, à l'arrière des gradins. Sûr que, compressés et debout, les supporters peuvent être très nombreux, mais je ne suis pas certain que la salle soit souvent comble.
Donc, les supporters, une cinquantaine tout au plus, se font bien entendre avec leurs tambours, et surtout leurs sifflets dès que l'équipe adverse a le ballon. Pas fair-play, mais apparemment c'est toujours comme ça. Et ça met une réelle pression sur les arbitres.
Avantage important par rapport à Metz: quand les supporters tapent dans les mains, c'est tout le public qui les accompagne, VIP compris. On se met presque à rêver que pareille chose arrive un jour aux Arènes.
Le match: exceptionnel! Une équipe messine largement à la hauteur de leur rivale du jour. D'ailleurs, le même match sur terrain neutre, c'est Metz qui le gagne! Ou bien, en aller-retour: le qualifié ne serait pas le même. Que de regrets dans le résultat final, mais que de bonheur et de satisfaction de voir le niveau de jeu messin, la combativité incessante de tout l'équipe sans exception. Un seul regret: l'entrée trop tardive de Keita, à un moment où les arrières étaient en baisse de forme. Quand elle est arrivée sur le terrain, elle a redonné une vitalité à l'attaque qui piétinait un peu, et peut-être que Sandor a trop attendu pour lui laisser sa chance, et pour laisser Lenka se reposer un peu.
Défaite 30-27, mais ô combien riche de satisfactions.